lundi 2 septembre 2013

Mehdi



Avec du talent un jour je vous raconterais une histoire et ce sera un roman. Celui d'une grève avec des salariés en lutte contre leur patron et en fait ce sera un peu l'allégorie ( ou la métaphore, j'hésite un peu ) du salariat en lutte contre le patronat.
                 
             Dans mon roman il y aura des personnages. Ce qui est somme toute assez courant.  Mais les miens, tu ne les pas pas rencontré ailleurs.



        
D'abord il y aura Mehdi, Mehdi Melkoni. Mehdi Melkoni c'est un salarié, mais pas comme les autres. Tout d'abord il aurait lu Bourdieu un peu, il se serait syndiqué à la CFDT. Ce serait un peu un salarié militant, tu vois. D'ailleurs il aurait aussi un blog sur Skyblog   " pour ceux qu'on oublie peu à peu et qui gardent au fond d'eux quelque chose qui fait mal, qui fait mal " et d'où il tenterait de faire la révolution, mais en secret. Il écouterait aussi à fond les Clash pour exprimer son envie de révolte, chez lui.


Mehdi en arabe ça doit vouloir dire Prophète, donc c'est un peu signifiant  et ça donne tout de suite une dimension messianique au personnage. D'ailleurs à un moment, lison lui parlerait de " Germinal" mais Mehdi répondrait que ce roman " malgré d'indéniables qualité de récit, ne prend pas en compte l'externalisation croissantes des ressources humaines dans le management actuel. C'est quand même un peu chiant " ce qui montre qu'il y a des nuances dans le personnage. Mais s'ajoute à cette dimension le fait que tu peux faire des vannes avec ce nom, genre ses collègues qui lui disent le lundi matin
"
Mehdi moi alors , t'as tiré ta crampe ce Week end ? "
Et ça
c'est une super astuce parce que ça permet de faire respirer le roman.
Milan Kundera le dit dans un addendum à "l'Art du Roman" . "En vrai le roman c'est un peu comme une chaussure sur le pied du lecteur. Faut lui permettre de respirer. Donc les chaussures offrent des petites ouvertures "
http://www.chaussure-hommes.com/wp-content/uploads/2011/08/rentr%C3%A9e-2011-Kickers-Geox-Clarks1.jpg

Donc Mehdi c'est aussi une astuce qui permet de faire plein d'ouvertures dans le roman.
D'ailleurs les critiques ils diront à la parution du roman
" on peut saluer l'astuce du romancier qui a trouvé un nom qui est à la fois signifiant et permet de faire respirer le roman par de petits calembours à la portée du lecteur ".

Donc Mehdi, ce serait un peu le meneur du mouvement. Celui qui catalyserait les aspirations et les luttes de salariés pour les inscrire dans une perspective plus large. Mais c'est lui qui ferait les cafés dans le local du CE aussi,
parfois.

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